Il y a des histoires comme cela : un jour en 2020, tout s’arrête, tout est coincé, la vie est rythmée par les informations dramatiques, un mal invasif et destructeur est à nos portes. Ralentissement général, mise en sommeil pour un temps indéterminé des activités, de la vie sociale, développement des communications par réseau, une heure de sortie par jour sous surveillance…
Cela s’appelle Covid, pandémie.
Cela se traduit par un confinement, une quarantaine, un « lockdown ».
Barbara PIATTI revient du Mexique deux jours avant le début du premier confinement.
Voilà la peintre voyageuse confinée à la maison, confinée dans son atelier, immobilisée ?
Elle qui trouve ses sources, ses images, ses harmonies, ses couleurs, ses nuances, les formes et les valeurs dans ces lointains ailleurs. Elle qui rencontre les vibrations, les émotions, les rythmes à travers ses observations. Elle qui croise avec sa sensibilité à fleur de peau les couleurs des rues de Varanasi, le bleu des coupoles de l’Iran, les rues espagnoles du Mexique et de Cuba, les buildings de New York, le street art de Berlin, les lumières du Cambodge, autant de thèmes déjà racontés, autant de peintures déjà présentées et exposées.
Pendant le confinement Barbara va travailler avec deux sources : Mexique et Pékin, la troisième source en trait d’union, en lien peut-être, ce sera le « Lockdown ». Une dynamique qui l’amène à vagabonder dans son monde multiculturel, un monde qu’elle voit tantôt en face, tantôt en oblique, tantôt du dessus, tantôt de côté, le tout assemblé parfois sur une même toile.
Son voyage devient bourlingue quand ses pinceaux traduisent une vision multiple faite de superpositions transparentes un peu comme des lignes de temps qui offrent des regards transperçant les matières. Les rues, là où est la vie, là où tout se passe, les charrettes de nourriture, food street, les vélos, les mouvements des foules, les immeubles, les bâtisses anciennes, le street art, Barbara chamboule tous ces éléments, elle accentue les lignes des immeubles et cache derrière certaines fenêtres des jolies surprises discrètes…
Mais s’il y a les inspirations venues de Pékin et du Mexique, il y a aussi les sources de la période imposée, le « Lockdown » et là, c’est un tout autre voyage. Barbara parle alors de méditations sur toile, un pinceau par couleur, de l’énergie positive, du plaisir entre les lignes, d’autres territoires, d’autres univers qu’explore Barbara Piatti, la peintre voyageuse, la bourlingueuse sur les toiles.
Atelier / 75 rue des Vignes de Bouan Lieu dit « La Normandie » 45510 Neuvy en Sullias